Questions générales
Quand la Compagnie de la Baie d'Hudson a-t-elle été fondée?

La fondation remonte au 2 mai 1670, alors que le roi Charles II octroie une Charte royale à une entreprise appelée « Gouverneur et Compagnie des Aventuriers d’Angleterre faisant le commerce dans la Baie d’Hudson ».

HBC est-elle la plus ancienne société commerciale au monde?

Non, de nombreuses entreprises, situées sur différents continents, sont plus anciennes. Toutefois, la Compagnie de la Baie d’Hudson est la plus ancienne société commerciale en Amérique du Nord.

Que signifie votre devise «Pro Pelle Cutem»?

La devise en latin figurant sur les armoiries de la Compagnie, Pro Pelle Cutem, peut se traduire à peu près par « une pelleterie pour une peau ». Elle a souvent été traduite librement par « peau pour peau ». 

Quel rôle Henry Hudson a-t-il joué dans la fondation de la Compagnie?

Aucun. En 1610, Hudson navigue à la recherche du passage du Nord-Ouest, avant la création de la Compagnie de la Baie d’Hudson. C’est en son honneur qu’a été nommée ce que l’on connaît aujourd’hui comme la baie d’Hudson.

 

La Charte royale existe-t-elle toujours?

Oui. La Charte royale, qui se trouve au siège social de la Compagnie au centre-ville de Toronto, est un document de cinq pages en vélin (peau de mouton), écrit à la main, et à la calligraphie soignée. Certaines dispositions ont été remplacées par des modifications subséquentes à la Charte royale, mais celle-ci demeure, du point de vue juridique, le document fondateur de l’existence de la Compagnie de la Baie d’Hudson en tant que personne morale Pour en apprendre davantage sur l’histoire de la Charte royale, cliquez ici.

Comment puis-je obtenir un exemplaire de votre rapport annuel?

Puisqu’en 2020, la Compagnie de la Baie d’Hudson est devenue une société privée, elle ne produit plus de rapports annuels. Vous pouvez consulter tous les documents publics précédemment publiés par la Compagnie de la Baie d’Hudson sur le site de SEDAR

 

HBC achète-t-elle et vend-elle toujours des peaux brutes?

Non. Elle a vendu sa division des Magasins du Nord, qui s’occupait du commerce des fourrures, en 1987. Elle a alors cessé d’acheter des pelleteries brutes. En 2020, la Compagnie prend la décision de cesser de vendre des produits en fourrure véritable et en mars 2021, elle devient officiellement une entreprise « sans fourrure ».

 

Un de mes ancêtres a déjà travaillé pour HBC. Pouvez-vous me donner des renseignements à son sujet?

Les Archives de la Compagnie de la Baie d’Hudson (ACBH), aux Archives du Manitoba, à Winnipeg, conservent des dossiers sur les employés de la Compagnie à l’époque de la traite des fourrures, et elles constituent la meilleure ressource pour ce type de recherche. La base de données Keystone décrit les documents détenus par les ACBH et présente quelques dossiers numérisés sur le site Web des Archives du Manitoba. En outre, des dossiers biographiques compilés par le personnel des Archives sur divers employés de la Compagnie de la Baie d’Hudson sont maintenant accessibles en ligne. Si vous souhaitez contacter les Archives, veuillez fournir tous les renseignements dont vous disposez sur votre ancêtre, y compris son nom, les dates approximatives de sa carrière au sein de la Compagnie de même que le lieu où il a possiblement vécu.

Comment joindre les Archives de la Compagnie de la Baie d’Hudson :

Téléphone : 204-945-4949
Télécopieur : 204-946-3236
Courriel :
hbca@gov.mb.ca

Adresse URL : https://www.gov.mb.ca/chc/archives/hbca/index.fr.html

J'ai un article sur lequel est écrit «Compagnie de la Baie d'Hudson» (ou «HBC»). Pouvez-vous m'en dire plus à son sujet?

Au fil des ans, la Compagnie de la Baie d’Hudson a vendu toutes sortes d’objets sous son propre nom, notamment des machines à coudre, des bâtons de golf, de la vaisselle, du thé, du café, de l’alcool, des médicaments, des meubles, des jouets et des vêtements. Bien que la collection d’entreprise de HBC comprenne certains documents sur les produits vendus par la Compagnie, les personnes possédant des articles « Compagnie de la Baie d’Hudson » ou « HBC » sont invitées à communiquer directement avec le service du Patrimoine pour toute question spécifique.

En ce qui concerne la valeur d’un objet, Patrimoine HBC NE FOURNIT PAS de renseignements et s’en remet à l’expertise d’un évaluateur professionnel. Should you wish to learn a Si vous souhaitez connaître la valeur d’un objet, nous vous conseillons de communiquer directement avec un service d’évaluation. Patrimoine HBC ne fait pas de recommandations concernant les fournisseurs de services d’évaluation. 

 

Quelle est la différence entre La Baie d’Hudson et la Compagnie de la Baie d’Hudson?

La Compagnie de la Baie d’Hudson (HBC) est la société mère de La Baie d’Hudson. La Compagnie de la Baie d’Hudson détient diverses chaînes en Amérique du Nord : La Baie d’Hudson, Saks Fifth Avenue et Saks OFF 5TH.

Où était situé le premier grand magasin de HBC? Quand a-t-il ouvert ses portes?

La Compagnie a mené ses premières activités de détail dans l’Ouest, activités qui ont naturellement essaimé dans les localités où existaient déjà des postes de traite des fourrures. À compter de 1910, la Compagnie de la Baie d’Hudson se lance dans une opération majeure d’expansion et de rénovations de ses établissements de vente au détail. Le magasin situé à l’angle de 7th Avenue SW et de 1st Street, à Calgary, est le premier grand magasin moderne de la Compagnie de la Baie d’Hudson; il ouvre ses portes le 18 août 1913. Pour en apprendre davantage au sujet du magasin de Calgary, cliquez ici.

Je suis à la recherche d'anciennes photographies de la Compagnie de la Baie d'Hudson. Pouvez-vous m’aider?

La collection du service du Patrimoine de HBC contient un très grand nombre d’images. Elle comprend surtout des images des magasins La Baie d’Hudson et de ceux des sociétés qu’elle a acquises (la Robert Simpson Company, Zellers, Morgan, Woodwards, etc.). Le présent site Web permet de la découvrir, de même que les comptes Twitter et Instagram de Patrimoine HBC.

On trouve également des images historiques dans les Archives de la Compagnie de la Baie d’Hudson, aux Archives du Manitoba. Leur base de données Keystone  permet d’accéder à de nombreuses images numérisées.

 

Que signifie le terme « plue » (« Made Beaver » en anglais) et qu’est-ce qu’un jeton « Made Beaver »?

Le plue était une unité comptable correspondant à la valeur estimée d’une peau de castor adulte de première qualité, sur le marché de Londres. Tous les biens échangés étaient évalués en plues. Des jetons « Made Beaver » ont été également fabriqués et, par la suite, les peaux de castor elles-mêmes ont été évaluées par rapport aux jetons, de sorte que, par exemple, plusieurs peaux de castor pouvaient valoir 1 jeton. Les jetons en laiton, sur lesquels étaient gravées les armoiries de la Compagnie, pouvaient avoir diverses valeurs : 1 plue, ½ plue, ¼ plue et ⅛ plue.  

Couverture à points de La Baie d’Hudson
Que sont les points et que signifient-ils?

Les points sont de courtes lignes noires tissées dans la couverture juste au-dessus d’une des séries de rayures. Les points entiers mesurent environ 10 centimètres (4 pouces) de long et les demi-points, environ 5 centimètres (2 pouces). e système de « points » a été inventé par des tisserands français au milieu du 18e siècle pour indiquer les dimensions totales finies (superficie) des couvertures et non leur valeur en termes de peaux de castor, comme on le croit parfois. Le mot « point » provient de l’ancien verbe français empointer, qui signifie « faire des points de couture dans une étoffe ». Les premières couvertures à points de la Compagnie de la Baie d’Hudson datent de 1780, mais cette dernière vend des couvertures sans points depuis 1670, année de sa fondation.

Au fil des siècles, les dimensions des couvertures ont changé, en particulier au 20e siècle, alors que les lits sont devenus plus grands. Les couvertures de 2,5, 3, 3,5 et 4 points étaient les plus courantes à l’époque du commerce des fourrures. Aujourd’hui, la Compagnie de la Baie d’Hudson propose des couvertures dans les tailles suivantes : 3,5 points (lit 1 place), 4 points (lit 2 places), 6 points (grand lit) et 8 points (très grand lit).

 

Que signifient les couleurs des rayures?

Rien, du moins pas de façon intentionnelle. À l’époque où la couverture à rayures multicolores est introduite, soit vers 1800, les quatre couleurs traditionnelles (vert, rouge, jaune et indigo) sont simplement des couleurs populaires et faciles à produire au moyen de teintures grand-teint de bonne qualité. Ces quatre couleurs sont parfois appelées « reine Anne » parce qu’elles sont devenues populaires pendant son règne (1702-1714).

La référence la plus ancienne aux rayures multicolores se trouve dans un bon de commande de 1798 provenant du siège social de Londres et envoyé à Thomas Empson de Witney (Oxfordshire); il visait « 30 paires de couvertures à trois points devant présenter des rayures de quatre couleurs (rouge, bleu, vert, jaune), selon votre bon jugement ». L’ordre moderne des rayures (vert, rouge, jaune et indigo) ne deviendra la norme que vers le milieu ou la fin du 19e siècle.

 

À quel endroit les couvertures sont-elles fabriquées de nos jours?

Les couvertures à points de la Compagnie de la Baie d’Hudson sont fabriquées en Angleterre par A.W. Hainsworth & Sons Ltd.

Comment puis-je déterminer l'âge de ma couverture?

L’étiquette de la couverture est le meilleur moyen de déterminer son âge; sa couleur, sa taille, la teinte du fil, le texte et sa disposition donnent des indices précieux sur la date de fabrication. La couleur et la taille de la couverture peuvent également donner une indication sur l’année de fabrication.

Harold Tichenor, auteur et collectionneur de couvertures à points HBC, a rédigé un guide à l’intention des collectionneurs (en anglais seulement) qui fournit quelques renseignements :

●      Les premières étiquettes étaient habituellement rouges sur fond blanc et mesuraient généralement environ 4 x 6 centimètres (1,5 x 2,5 pouces)

●      Dans les années 1940, les étiquettes mesuraient environ 9 x 7,5 centimètres (3,5 x 3 pouces).

●      Les étiquettes bilingues font leur apparition en 1970.

●      Les couvertures à six points (grand lit) sont lancées vers le milieu ou la fin des années 1960.

●      Les couvertures à huit points (très grand lit) sont lancées vers le milieu ou la fin des années 1980.

●      Les termes « ALL WOOL » sont supprimés des étiquettes dès 1950.

●      L’expression « 100% WOOL » fait son apparition en 1950.

●      Le numéro d’enregistrement américain 220747 est utilisé pour la première fois en 1926.

J’ai une couverture à points La Baie d’Hudson ancienne. A-t-elle de la valeur?

Patrimoine HBC ne donne pas d’avis sur la valeur d’un article et s’en remet aux experts pour fournir des services d’évaluation. Toute question concernant la valeur d’un article doit être posée directement à un évaluateur professionnel.

Comment puis-je nettoyer une couverture à points HBC? 

La Baie d’Hudson recommande uniquement le nettoyage à sec pour ces couvertures.

Ma couverture présente quatre séries de rayures et est deux fois plus longue qu'elle le devrait. S'agit-il d'une erreur?

Non. Vous avez une paire de couvertures à points HBC « non séparée ». Il s’agit d’une couverture double longueur qui n’a pas été séparée en deux couvertures simples. Les couvertures sont tissées en longs rouleaux continus d’environ 25 paires (50 couvertures simples). Jusqu’aux années 1970, elles sont séparées en paires par le fabricant, emballées et expédiées en paires. Ce n’est qu’au point de vente que les paires sont séparées à leur tour. On pratique une petite entaille dans la bordure, puis on sépare les couvertures en les déchirant littéralement. Le prix des couvertures est également déterminé « à la paire » jusqu’à la fin des années 1950 ou au début des années 1960. Les paires non séparées se révèlent particulièrement utiles pour les campeurs et autres adeptes des activités de plein air. Plier en deux la paire de couvertures permet en effet de créer un sac de couchage rudimentaire. De nos jours, toutes les couvertures sont séparées et emballées individuellement pendant le processus de fabrication.

Je vis à l’extérieur du Canada. Où puis-je acheter des couvertures à points La Baie d’Hudson?

Pour le moment, les couvertures La Baie d’Hudson ne peuvent être achetées qu’au Canada, dans les magasins La Baie d’Hudson ou à labaie.com.

Depuis combien de temps la Compagnie de la Baie d'Hudson vend-elle des couvertures?

Les couvertures sont déjà reconnues comme un article servant de monnaie d’échange lorsque la Compagnie entreprend sa première expédition commerciale dans la baie d’Hudson. Les Européens qui souhaitent se procurer des fourrures font face à un « marché d’acheteurs » autochtone composé de clients exigeants devenus experts dans la qualité des tissus et des étoffes. Initialement, les couvertures françaises sont obtenues par la Compagnie de la Baie d’Hudson pour répondre à la demande des communautés autochtones. Par la suite, des usines britanniques commencent à produire, à moindre coût, leurs propres couvertures et tissus en s’inspirant des produits français. En 1779, Germain Maugenest, un négociant et marchand français, se joint à la Compagnie de la Baie d’Hudson et lui recommande de vendre des couvertures à point. En décembre de la même année, après avoir reçu les échantillons, le comité de Londres passe une commande pour 500 paires de couvertures, soit 100 paires de chacune (à 1 point, à 1,5 point, à 2 points, à 2,5 points et à 3 points).  Apprenez davantage sur l’histoire de la couverture à points de la Compagnie de la Baie d’Hudson en cliquant ici.

Qu’est-ce qu’un capot?

Le capot, fabriqué au moyen d’une couverture à points HBC, est un manteau fréquemment porté par les membres des Premières Nations et les commerçants à l’époque de la traite des fourrures. Il s’agit peut-être de la première version du manteau en couverture à points HBC. Le style métis est probablement celui qui est le plus connu. Le manteau comporte un capuchon et des franges, et se ferme au moyen d’une ceinture fléchée de couleur vive; il devient un article de base des explorateurs et des commerçants de la Compagnie de la Baie d’Hudson. Pour en apprendre davantage au sujet du capot, cliquez ici.

J’ai entendu dire que HBC avait envoyé des couvertures infestées par la variole afin de contaminer les membres des Premières Nations. Est-ce vrai?

 

Bien qu’il n’y ait aucune preuve documentée que la Compagnie de la Baie d’Hudson ait utilisé des couvertures pour propager intentionnellement la variole aux peuples autochtones, il ne fait aucun doute que la présence de la Compagnie de la Baie d’Hudson en Amérique du Nord, les réseaux de traite des fourrures et les brigades de bateaux qui y circulaient ont contribué à la propagation de la maladie. Les vagues d’épidémies ont eu des effets dévastateurs sur les peuples, les familles et les communautés autochtones, ainsi que sur leurs structures culturelles, politiques et économiques. La Compagnie de la Baie d’Hudson s’est efforcée de fournir des soins médicaux et une assistance aux malades et elle a mis en place des mesures préventives pour arrêter la propagation des maladies infectieuses, la plus réussie étant une campagne de vaccination pendant l’épidémie de variole des années 1830. Il était dans l’intérêt de la Compagnie de prendre de telles mesures, car les personnes touchées étaient à la fois des fournisseurs et des clients essentiels. Ces mesures ne pouvaient toutefois pas contrer l’impact global de la maladie sur les populations autochtones d’Amérique du Nord.



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